Herbert Léonard s’éteint : la fin d’un crooner, la fin d’une époque

Herbert Léonard
Le partage c'est l'amour !
Temps de lecture : 2 minutes

Adieu à l’homme qui chantait « Pour le plaisir »

Un départ qui brise le cœur💔😭

C’est un coup de massue pour la France des années 80 et pour moi qui l’ai vu naitre dans les médias pendant ma jeunesse Casimir, celle qui dansait sur des mélodies sucrées et des paroles qui sentaient l’amour et la liberté.
Herbert Léonard, ce crooner à la voix chaude, nous a quittés ce dimanche 2 mars 2025, à 80 ans, à l’hôpital de Fontainebleau.
La nouvelle, annoncée par sa femme Cléo à l’AFP, a fait l’effet d’une bombe.
Un cancer du poumon, ce fléau qui n’épargne personne, a eu raison de lui après des années de combat.

Sur X, les fans pleurent :

Il nous a fait rêver, partir loin, juste pour le plaisir…

Et c’est vrai, Herbert, c’était un rêveur, un passeur d’émotions, un survivant aussi.

Une vie entre lumière et ténèbres

Herbert Léonard, c’était l’archétype du chanteur qui a galéré avant de toucher les étoiles.
Né en 1945, il a débuté avec Les Lionceaux dans les années 60, avant de devenir une icône des 80’s grâce à des tubes comme Pour le plaisir, écrit par Julien Lepers, ou Puissance et gloire pour Châteauvallon.

Mais derrière les paillettes, il y avait les épreuves.
Un accident de voiture dans les années 70, une embolie pulmonaire en 2017 qui le plonge 32 jours dans le coma – il s’en était sorti, « miraculé », comme il aimait le dire. Il confiait alors :

Mourir, c’est facile, rester en vie, c’est très difficile.

Fumeur repenti, il était devenu un militant anti-tabac.
Ironie du sort, c’est le cancer du poumon qui l’a emporté.

Cléo, son roc, son amour éternel

Derrière l’artiste, il y avait l’homme, et cet homme ne jurait que par une femme : Cléo.
Rencontrée en 1967 sur scène à Lyon, elle a été son amour pendant 57 ans, sa muse, sa force.
Ils ont eu une fille, Éléa, et se sont mariés en 2004, après 37 ans de réflexion.

Cléo avait mis sa carrière de chanteuse de côté pour lui, un sacrifice d’amour absolu.
Aujourd’hui, elle pleure celui qui lui a tout donné, et nous avec elle.

Un adieu qui résonne comme un écho

Herbert Léonard, c’est une page de la chanson française qui se tourne.
Ses mélodies continuent de flotter dans l’air, mais elles ont désormais un goût de nostalgie amère.

Il avait 80 ans, une vie pleine, mais on aurait voulu chanter encore avec lui, juste pour le plaisir.

Repose en paix, Herbert, ton refrain ne mourra jamais.

Credit photo :  LP/Fred Dugit

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